La prévention des risques - Paris 2ème

Parler, échanger, communiquer pour retrouver l'équilibre et la santé.

Ne restez pas isolé et contactez votre médecin du travail. En toute confidentialité, il vous aidera à résoudre la situation.

De quoi parlons-nous ?

  • Du stress au travail qui survient, lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement, et ses propres ressources pour y faire face.
  • Ex : travail dans l’urgence (ponctuel ou continu pour pallier l’absence prolongée d’un collègue) 
  • De la violence interne à l’entreprise (conflits, harcèlements...) 
  • De la violence externe à l’entreprise (caractéristique des métiers en contact avec le public) 

Quelles répercussions sur votre santé ?

Physiquement
Fatigue, troubles du sommeil, malaises, palpitations, hypertension artérielle, troubles digestifs, perte ou prise de poids non justifiée, maux de tête, douleurs cervicales, dorsales ou lombaires, eczéma, infections à répétition...

Psychiquement
Anxiété, tristesse, perte de motivation, baisse d’énergie, troubles de la mémoire, oublis, troubles de la concentration...

Sur le plan social
Retrait, isolement, conflits, abandon des loisirs, comportements addictifs (médicaments, alcool, tabac, alimentation…).

Quelles répercussions pour l'entreprise ?

Coûts directs

  • Arrêts maladie/absentéisme
  • Accidents de travail
  • Turnover
  • Départs volontaires 

Coûts indirects

  • Dégradation de la productivité
  • Détérioration des relations de travail
  • Atteinte à l’image de l’entreprise/réclamations des clients

Que dois-je faire ?

Nos conseils

ArticleL.4121-1 du code du travail : le chef d’entreprise est responsable d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.

Durant toute la démarche de gestion des risques psycho-sociaux (RPS), il est important de communiquer, d’expliquer à tout le personnel les résultats des analyses et les actions mises en place. 

Pensez à intégrer au document unique, la prise en compte de ces risques et leur évaluation.

  • Personnaliser sa liste d’indicateurs : en concertation avec différents membres de l’entreprise.
  • Analyser les indicateurs : variation dans le temps/disparité/comparaison avec les références nationales et le nombre d’indicateurs dégradés. 
  • Diagnostic : périodiquement, afin d’observer l’évolution des résultats et l’efficacité des actions mises en place.

Les axes de prévention

1/ Prévenir++ / Prévention primaire
2/ Réduire ou corriger / Prévention secondaire
3/ Réparer et retourner dans une prévention secondaire / Prévention tertiaire

Stress et risques
PSYCHOSOCIAUX

Le CMPC a pour mission exclusive d'aider les entreprises, à éviter toute altération de la santé des salariés du fait de leur travail.

Cette mission passe par :

Le suivi individuel des salariés

  • Assurer la surveillance de l'état de santé des salariés, en fonction des risques concernant leur sécurité et leur santé au travail, de la pénibilité au travail et leur âge.
  • Participer au suivi et contribuer à la traçabilité des expositions professionnelles et à la veille sanitaire.

 Le déploiement d’actions en entreprise

  • Accompagner les directions et les acteurs internes dans une démarche de prévention, des risques professionnels et d’amélioration des conditions de travail.
  • Sensibiliser les salariés sur les risques professionnels auxquels ils sont exposés, et sur les mesures de prévention pouvant être mises en œuvre.

Nous avons développé des programmes d’actions spécifiques, adaptés à la typologie des entreprises et des salariés dont nous assurons le suivi.

La prévention des risques professionnels repose sur 9 principes généraux, inscrits dans le Code du travail (article L. 4121-2) :

  • Éviter les risques
  • Évaluer les risques qui ne peuvent être évités
  • Combattre les risques à la source

Intégrer la prévention le plus en amont possible, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires.

  • Adapter le travail à l’Homme
  • Tenir compte de l’évolution de la technique
  • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou par ce qui l’est moins
  • Prendre des mesures de protection collective
  • Donner les instructions appropriées aux salariés

Donner aux salariés les informations nécessaires à l’exécution de leurs tâches, dans des conditions de sécurité optimales. Il s’agit notamment de leur fournir les éléments nécessaires, à la bonne compréhension des risques encourus et ainsi de les associer à la démarche de prévention.

Ces principes doivent être mis en œuvre en respectant les valeurs essentielles, et les bonnes pratiques de prévention. Ces principes montrent le caractère plurifactoriel (organisationnel, humain, technique…) des risques professionnels.

Le médecin du travail reste, quant à lui, est votre interlocuteur privilégié. En fonction de la situation que vous rencontrez, celui-ci pourra vous proposer l’intervention de l’un des membres de l’équipe pluridisciplinaire du CMPC. Ceux-ci sont à votre écoute, et peuvent vous assister dans la mise en place de votre démarche de prévention :

  • Si l’entreprise le souhaite, une information ou sensibilisation sur le travail sur écran peut être réalisée par notre service, afin d’éviter ou de réduire les contraintes posturales et visuelles. 
  • Lors de renouvellement du mobilier, notamment les sièges de bureau et plans de travail, vous pouvez recueillir des informations utiles auprès du pôle IPRP/Ergonomie du CMPC, afin de sélectionner le matériel le plus adapté (et pas forcément le plus onéreux) dans les catalogues des fournisseurs.
  • Pour toute installation que vous voudriez modifier ou prévoir, ou toute question que vous souhaiteriez poser, il est important de savoir que vous pouvez vous adresser au CMPC, 30 rue Notre Dame des Victoires - 75002 Paris - Tél. : 01 45 22 20 44. 

La
PRÉVENTION

Le saviez-vous ?

On doit plutôt parler de “TRAVAIL SUR UN POSTE INFORMATISÉ” que de “travail sur écran” : c’est donc l’aménagement global du poste de travail (autour de l’écran), qui est à prendre en considération afin d’éviter les situations inadaptées.

Travailler devant un écran pendant plusieurs heures, peut engendrer une fatigue visuelle (mal aux yeux – yeux rouges – picotements – maux de tête),  des TMS (troubles musculo-squelettiques), troubles circulatoires (jambes lourdes), la fatigabilité générale, plus ou moins forte, selon les conditions de travail de l’opérateur.

L’installation idéale n’existe pas !

Les bons conseils

  • Privilégier l’utilisation d’un écran plat. Éviter l’utilisation d’un ordinateur portable pour un poste fixe.
  • Éliminer les reflets sur l’écran.
  • Stores à lamelles horizontales aux fenêtres.
  • Eclairage homogène.
  • Poste de travail entre deux luminaires.
  • Eclairage d’appoint en complément de l’éclairage artificiel si nécessaire.  
  • La distance œil-écran doit correspondre à une longueur de bras, et l’écran doit se trouver en face de vous.
  • Le bord supérieur de l’écran doit être à la hauteur de l’horizontale de votre regard (déplacer si besoin l’unité centrale à côté de l’écran ou sous le bureau).
  • Les épaules doivent être détendues.
  • Les coudes sont fléchis à 90°, l’avant-bras à l’horizontale, la main dans le prolongement de l’avant-bras.
  • Les pieds sont appuyés sur le sol ou sur un repose-pied.
  • La hauteur du siège doit être réglable, de même que l’assise et le dossier.

Il convient alors de disposer les objets d’utilisation à portée de main, pour limiter l’extension de l’épaule et du coude, la torsion du cou et du dos.

Vous devez utiliser un casque téléphonique ou la fonction haut-parleur du téléphone, dans un bureau individuel ou lors des activités concomitantes écran-téléphone. 

A éviter :

  • Un écran trop haut ou trop bas, à reflets, fond d’écran trop foncé, écran trop près ou trop loin.
  • Un clavier trop loin ou trop près du bord du bureau.
  • Un plan de travail trop bas, siège trop haut ou trop bas.
  • Une souris trop éloignée.
  • L’absence d’appui des avant-bras.
  • Le manque d’espace sur le plan de travail.

Postes
INFORMATISÉS

Aides et conseils pour le maintien
DANS L'EMPLOI

Pour qui ?

  • Pour tous les salariés des entreprises adhérentes du CMPC : tout salarié peut être confronté à une situation d’inaptitude, ou de risque d’inaptitude. En savoir +
  • Pour tous les employeurs des entreprises adhérentes du CMPC, qui souhaitent aider un salarié qui rencontre un problème d’aptitude à son poste de travail. En savoir +

Le SAMETH 

  • Le SAMETH est présent dans tous les départements français, sauf Mayotte.
  • L’intervention du SAMETH est gratuite pour les entreprises comme pour les salariés.
  • Ils s’adressent aux entreprises privées quel que soit leur effectif.
  • Les SAMETH sont financés par l’AGEFIPH pour le secteur privé.
  • Ils interviennent quand apparaît un risque de perte d’emploi lié à un problème de santé.
  • Ils travaillent en collaboration notamment avec les services de Santé au Travail, les CARSAT, la MSA, les organismes de bilan ou de formation, la MDPH...

Propose aux entreprises les services suivants :

  • Aide et conseils des salariés et des entreprises engagées dans une démarche de maintien dans l’emploi.
  • Analyse de la situation et accompagnement dans la recherche et la construction de solutions adaptées.
  • Mobilisation des aides techniques, humaines et financières pour la mise en œuvre de la solution de maintien, en concertation avec le médecin du travail, l’employeur et le salarié.

Le SAMETH doit être mobilisé en fonction du lieu d’implantation de l’entreprise.

Employeurs de salariés handicapés

Pour plus d’informations, contactez votre Médecin du Travail.

Les employeurs [...] prennent [...] les mesures appropriées pour permettre aux travailleurs handicapés [...] d’accéder à un emploi ou de conserver un emploi correspondant à leur qualification de l’exercer, ou d’y progresser ou pour qu’une formation adaptée à leurs besoins leur soit dispensée [...] compte tenu des aides qui peuvent compenser en tout ou partie les dépenses supportées à ce titre par l’employeur.

Toute entreprise de plus de 20 salariés a une obligation d’emploi minimum de 6% de travailleurs handicapés, ou une contribution financière à l’AGEFIPH de 400 à 1 500 fois le SMIC horaire par personne manquante (Art L.5213-6 du Code du Travail).

Le CMPC vous conseille et vous accompagne dans tous les aspects, de la démarche de prévention et d’évaluation des risques : étude de poste, intégration des travailleurs handicapés en terme de circulation dans l’entreprise, d’aménagement du poste de travail.

Surveillance médicale renforcée ? (SMR)

Les travailleurs handicapés bénéficient d’une surveillance médicale renforcée, pour assurer une adéquation permanente entre l’état de santé du travailleur et son poste de travail.

Des organismes spécialisés pour aider le travailleur et l’entreprise ?

  • CAP EMPLOI 
  • L’AGEFIPH (Association de Gestion du Fond pour l’Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées)
  • Le SAMETH (Service d’Appui au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés)
  • La CRAMIF etc.

Pour toute information, aide aux démarches administratives et orientation vers le SAMETH et l’AGEFIPH :

Le CMPC met à disposition des salariés une assistante sociale, qui peut constituer un relai entre l’employeur, le salarié, et le médecin du travail.

Pour les consultations, se renseigner auprès du secrétariat 01.45.22.20.44.

La RQTH, une démarche personnelle et volontaire.

Seul le salarié peut décider d’en informer son employeur et son médecin du travail.

Pour plus d’informations, contactez votre Médecin du travail.

Pourquoi ?

  • Il peut aider dans les démarches administratives, à effectuer et orienter vers les interlocuteurs les plus pertinents :

- L’AGEFIPH. (association de gestion du fond pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

- Le SAMETH (service d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés).

  • Ecouter, rassurer et accompagner tout au long de la démarche du maintien dans l’emploi ...
  • Répondre aux questions (Qu’est-ce que la MDPH* ? A quoi ça sert ? Comment faire pour obtenir une RQTH*’ ? Qu’est-ce qu’une visite de pré-reprise ? Qu’est-ce qu’une invalidité ?...)

Vous êtes reconnu comme travailleur handicapé RQTH si :

  • Vous êtes reconnu handicapé par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).
  • Vous avez un taux d’IPP (Incapacité Permanente Partielle) au moins égal à 10% suite à un accident de travail ou une maladie professionnelle.
  • Vous avez une pension d’invalidité attribuée par la Sécurité Sociale ou un régime équivalent.
  • Vous avez une allocation adulte handicapé (AAH) ou une carte d’invalidité.

A quoi sert une RQTH ?

  • Améliorer mes conditions de travail (aménagement du poste adapté à mon handicap (matériel/organisation/horaires).
  • Évoluer dans mon métier en suivant des formations adaptées à mon handicap.
  • Orienter mon avenir professionnel en fonction de mon état de santé (bilans de compétences pour reconversion, tutorat).

LE TÉLÉTRAVAIL,
un vecteur de progrès pour l’entreprise ?

De quoi parle-t-on ? :

  • 1ère définition du télétravail en 1993.
  • Le télétravail s’inscrit dans la loi en 2012.
  • Annonce d’un plan national de déploiement du télétravail en 2016.

"Toute forme d’organisation dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l’employeur, est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon régulière et volontaire en utilisant les technologies de l’information, et de la communication dans le cadre d’un contrat de travail ou d’un avenant à celui-ci ". Art. L.1222-9 du Code du Travail

Cadre juridique : Obligations réglementaires de l’employeur (Art. L.1222-9 et 10)

Ce travail s’effectue grâce aux NTIC, (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) hors des locaux de l’entreprise. Cette condition d’exercice est réalisée uniquement sur la base du volontariat, et dans le cadre d’un accord écrit. Le télétravailleur bénéficie du même statut juridique que celui des salariés travaillant dans les locaux de l’entreprise. Il prétend ainsi aux mêmes droits en termes de rémunération, temps de travail, etc. (il faudra fixer en concertation avec lui, les plages horaires durant lesquelles il peut habituellement être contacté).

A savoir.

« En cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, ou en cas de force majeure, la mise en œuvre du télétravail peut être considérée comme un aménagement du poste de travail rendu nécessaire, pour permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et garantir la protection des salariés. L’accord écrit n’est alors plus nécessaire ». Art. L.1222-11 du Code du Travail.

Les secteurs d’activité

Les secteurs d’activité concernés par le télétravail sont : les métiers des NTIC, du WEB, du consulting, du tertiaire, du coaching, de la finance et de la gestion...

Les formes de télétravail

  • Nomade : travail dans des espaces divers lors de déplacements professionnels
  • Occasionnel 
  • Alternant.
  • A domicile

Que disent les chiffres ?

Seulement 35 entreprises françaises ont signé un accord collectif dédié au télétravail. Selon le Secrétariat d’Etat de l’Economie Numérique, seul 9% de salariés français sont concernés. A l’échelle européenne, 15 à 20% des salariés sont des télétravailleurs.

Pourquoi tant de réticences, et pourquoi ce retard dans ce domaine ?

  • La première cause est typiquement française. En effet, dans notre pays, nous avons une forte culture du présentéisme. Pour un manager, le télétravail rend difficile la capacité à évaluer, à distance, les performances d’un collaborateur.
  • La deuxième cause est liée au type de poste occupé. En effet, tous les postes ne sont pas transposables au télétravail. De plus, un télétravailleur doit être un salarié maîtrisant parfaitement, les compétences inhérentes au poste et suffisamment autonome pour travailler seul à distance.

Et pourtant de nombreux avantages existent…

Le télétravail repose sur l’idée d’un "contrat de confiance", entre le manager et le salarié. Il présente de réels intérêts, tant pour le salarié que pour l’entreprise :

  • Moderniser l’organisation de travail et donner une image innovante de l’entreprise ;
  • Réduction de l’absentéisme et amélioration de la productivité ;
  • Réduction des temps passés dans les transports individuels et collectifs ;
  • Réduction des arrêts de travail liés aux trajets domicile/travail ;
  • Économie de locaux et de frais de fonctionnement ;
  • Mode d’organisation mieux adapté aux personnes rencontrant des difficultés momentanées ;
  • Favoriser pour les salariés une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et la vie sociale et familiale ;
  • Développer l’emploi des personnes handicapées ;
  • Opportunité d’aménagement du territoire et de développement économique (lutter contre la « désertification » de certains territoires).